Master II en Psychologie, orientation clinique systémique – Université Catholique de Louvain, Belgique, 2002-2007

Fascinée depuis toujours par l’humain, j’ai entrepris des études de psychologie et me suis orientée vers la clinique systémique (sciences de la famille et des systèmes humains). J’ai réalisé deux stages de 6 mois chacun au sein d’une maison maternelle, puis d’un hôpital pédo-psychiatrique. Le sujet de mon mémoire de fin d’études s’intéressait aux parents choisissant de poursuivre la grossesse face à la suspicion d’un handicap.

Cursus post-universitaire – Centre de Formation « Espace du possible » – Belgique, 2011-2013

Les thérapies psychologiques dites « brèves » s’articulent autour d’outils variés. Chaque thérapeute colore sa pratique en fonction de son regard et de sa sensibilité (EMDR, EmRes, thérapies narratives, thérapies orientées solutions, hypnose, CNV…). Cela étant, les thérapies brèves visent toutes la diminution la plus complète, rapide et durable de la souffrance, de la façon la moins envahissante et la plus respectueuse qui soit.

Il s’agit de laisser de côté les hypothèses liées au passé et les interprétations d’un registre strictement mental pour se centrer sur la situation présente. Plutôt que de s’attarder sur le « pourquoi » de la souffrance, ces approches visent à apprendre « comment » en sortir, ici et maintenant. L’idée est d’insuffler toute l’énergie du travail thérapeutique vers l’objectif fixé à l’occasion des premières rencontres. Cheminer vers plus de liberté, réveiller son plein potentiel et explorer tout le champ des possibles.

« Mon Dieu, donnez moi le courage d’accepter ce qui ne peut être changé, la force de changer ce qui peut l’être et la sagesse de distinguer d’un de l’autre »
Marc Aurèle

Atelier de soutien à la parentalité – Association « Petite Graine » – Belgique, 2016.

Adele Faber et Elain Mazlish sont, depuis les années 80, des pionnières en matière de parentalité positive aux Etats Unis. Leurs ateliers visent à soutenir et développer les compétences parentales pour plus de bienveillance et de sérénité au sein des familles. Ces ateliers sont aujourd’hui proposés de par le monde.

En matière de psychologie, d’éducation, d’humain, aucune recette miracle n’existe bien entendu. Il suffit de devenir parent pour s’en apercevoir. Cela dit, chacun a à sa disposition toute une série d’ingrédients permettant d’adoucir le goût des difficultés quotidiennes entre parents et enfants.

Avec un double regard de maman et de psychologue, je partage avec vous ces outils permettant de se relier à l’enfant sans perdre le lien à soi et de dépasser les conflits de manière aussi constructive que possible. Autant de clés aidant par exemple à :

• • Apprendre à accueillir les sentiments négatifs de l’enfant avec empathie (colère, tristesse, frustration, déception…)
  • Exprimer sa propre colère sans blesser
  • Susciter le désir de coopération chez l’enfant
  • Mettre des limites fermes tout en maintenant un climat d’ouverture
  • Trouver des alternatives à la punition
  • Résoudre les conflits familiaux avec calme.

Formation au cycle « attachement, périnatalité et petite enfance » – Institut de la Parentalité de Bordeaux – 2019 (en cours)

La théorie de l’attachement éclaire le fait que le développement optimal de l’enfant dépend de la qualité et de l’adéquation des réponses de l’adulte face à ses besoins. Construire autour de l’enfant, dès la naissance, une base d’attachement sécure, lui assure plus d’autonomie, de flexibilité et de confiance en lui-même et en l’autre. La théorie de l’attachement se fonde sur les notions de « base de sécurité », « d’attachement sécure et insécure », de transmission transgénérationnelle…

« Plus le nid est douillet, plus les ailes seront grandes »

Actif tout au long de la vie, l’attachement est abordé dans le cadre de ce cursus de formation pour ses aspects théoriques et ses applications cliniques autour de la période périnatale, la construction des liens précoces, ses implications dans l’organisation de la parentalité.

Formation à la résolution émotionnelle – Apese (Association des praticiens en santé émotionnelle) – Jacques Fumex et Aline Brémand – Lyon, 2021 (certification à venir)

Institut de santé émotionnelle : site internet.

La résolution émotionnelle (EmRes) consiste en un processus de résilience naturel (il ne nécessite aucune prédisposition particulière), inné (actif dès la naissance) et universel (présent chez l’être humain quelle que soit sa culture ou son origine) qui permet de dissoudre définitivement une émotion perturbatrice en laissant le corps en désactiver la racine.

Des études en neuropsychologie (IRM, …) démontrent que notre attention ne peut se centrer simultanément sur nos signaux corporels et sur notre mental. Lorsque nous vivons une émotion, soit nous nous connectons à nos sensations physiques actuelles, soit nous sommes conscients de nos pensées (souvenirs du passé et projections dans le futur). Précisons que le passage rapide d’un étage à l’autre engendre souvent une agitation qui exacerbe l’émotion.

Par voie de conséquence, face à l’émotion, si nous portons volontairement notre attention sur nos sensations physiques, nous nous libérons dès lors de l’emprise de notre mental. Cet effort favorise l’évolution naturelle de nos sensations vers leur évacuation. L’émotion, qui s’exprime essentiellement par le corps, est alors dissoute : c’est pourquoi on parle de résolution émotionnelle (RE).

En effet, en quittant le mental pour accueillir vos sensations physiques et les laisser évoluer, vous offrez à votre corps l’opportunité d’expérimenter le fait que ces sensations ne sont plus dangereuses aujourd’hui. Ce constat l’amène à débrancher l’alarme-émotion qu’il avait installée, parfois de nombreuses années auparavant. Face aux situations de votre quotidien qui éveillaient jusqu’alors l’émotion désagréable, vous vous sentez libéré et retrouvez plus de sérénité et de libre arbitre.

Une émotion est une réaction physiologique (hormonale, neurologique…) normale pouvant être provoquée par un stimulus externe (événement) ou interne (pensées, souvenirs). Ces réactions peuvent être adaptées à la situation ou au contraire inadaptées ; elles viendront alors perturber l’équilibre physique et mental (réactions excessives, coupure , déni …).

Certaines émotions vécues dans le présent sont amplifiées par les mémoires du passé qui y sont liées (syndrome de stress post-traumatique par exemple). Dans ce cas, la résolution émotionnelle permet d’en désactiver la « racine » (mémoire émotionnelle).